Comme promis, je vous fais aujourd'hui un article sur mes études supérieures en communication. Je vais essayer d'être la plus claire et la plus concise possible mais si jamais vous avez des questions n'hésitez pas ! C'est parti !
Pourquoi la communication ?
A vrai dire, l'idée de faire de la communication m'est venue grâce à mon blog. Il m'a permis de découvrir le monde de la communication à travers les relations entre marques et blogueurs, nouveaux leaders d'influence. Je souhaitais en savoir plus alors je me suis dirigée vers ce secteur.
En 1ère ES je me suis rendue à un premier salon Infosup où j'ai découvert deux écoles privées de communication : l'ISCOM et l'ISCPA. Les formations me plaisaient, l'école aussi, alors j'avais décidé que j'irais dans une de ces deux écoles. Je m'étais vaguement renseignée sur les autres formations, types DUT ou Licence, voulant à tout prix aller dans ces écoles privées.
J'ai donc passé en Terminale le concours de l'ISCOM. Sur une après-midi, vous avez différentes épreuves écrites que vous pouvez faire dans l'ordre que vous voulez, et un entretien individuel. Deux semaines après, j'avais ma réponse : j'étais prise et je devais envoyer le premier chèque pour les frais d'inscriptions et de scolarité. Je ne dénigre en aucun cas les écoles privées puisque ces deux écoles dont je parle en particulier sont de très bonnes écoles mais je dois dire que le système de recrutement m'a un peu refroidi. Sur une période de quelques mois, il y a des dates de concours pratiquement chaque semaine et ce qui me gêne un peu c'est qu'il n'y a pas de sélection finale à la fin de tous ces concours mais une sélection au fur-et-à-mesure. Qu'importe, j'étais contente d'être prise, ça y'est, je savais enfin ce que je faisais l'année d'après.
Au cas-où, j'avais quand même mis le DUT Information-Communication de Bordeaux et de Toulouse dans mes voeux sur PostBac. L'admission pour le DUT de Bordeaux se fait sur dossier et concours. Sélectionnée pour passer le concours, je me suis rendue à Bordeaux, sans préparation ni rien. L'écrit s'est très bien passée, en revanche l'oral... C'était une horreur ! Et pas seulement pour moi, mais aussi pour toutes les personnes que je connais et qui l'ont passé aussi. Donc si jamais vous souhaitez faire le DUT de Bordeaux, préparez-vous bien et blindez-vous pour l'oral ! Bref, je suis sortie de là en pleurant toutes les larmes de mon corps, sachant très bien que je ne serais pas prise mais comme pour moi j'allais à l'ISCOM, au final je m'en fichais pas mal.
Juin arrive, fin du bac que j'obtiens avec mention bien, l'été, les vacances... Et puis les voeux de PostBac. Comme prévu, je ne suis pas retenue pour le DUT de Bordeaux mais je suis admise à celui de Toulouse. Cool, mais moi je vais à l'ISCOM en septembre ! Finalement, après réflexion, je me suis dit "pourquoi payer 5000 € une école si je ne sais pas si la communication va me plaire, si c'est fait pour moi, et si et si...?". J'ai donc lâché l'ISCOM et j'ai accepté le DUT Information-Communication de Toulouse en me disant on verra bien, de toute façon ça ne me coûte rien (littéralement).
La formation
Bon déjà sans le savoir, sur PostBac j'avais postulé pour le DUT Infocom option Communication des organisations. Il existe également deux autres options : information numérique (lié au digital, recherches d'informations, etc.) et patrimoine (communication d'un point de vue culturel, valorisation du patrimoine). L'option Communication des organisations est celle qui aborde la communication de façon globale. Donc ça tombait bien puisque c'est ce qui m'intéresse le plus.
Tout d'abord je vais parler un peu des matières qui sont très diverses et qui font, selon moi, la force de ce DUT. Il y a des matières qui abordent les sciences humaines et sociales (théorie de l'infocom, sociologie, analyse de discours, sémiologie de l'image), l'expression (écrite/orale), la création (PAO, web design, audiovisuel, photo), les langues, et tout ce qui touche à la communication (relations presse, communication de crise, événementiel, mécénat, plan média, communication politique, etc.). Cette formation permet vraiment de balayer tout le monde de la communication ce qui nous permet de savoir ce que l'on préfère le plus ou de se spécialiser dans un domaine particulier par exemple.
J'apprécie qu'il y ait des cours à la fois théoriques et pratiques. On travaille souvent sur des cas concrets, sur des vraies demandes. En deuxième année, à partir d'octobre jusqu'en mars, nous travaillons en équipe sur un projet tuteuré. Mon équipe et moi avons en charge la communication d'une chorale d'enfants à Toulouse. Pour communiquer sur leurs concerts, on effectue des relations presse, du community management, un événement, etc. C'est du concret donc c'est super intéressant et enrichissant.
En deuxième année, il y a également le challenge national de la pub. Tous les DUT info-com de France participent et doivent répondre à une réelle demande d'un commanditaire. Pendant toute une semaine on travaille sur cette demande. Ensuite, dans chaque DUT une équipe est sélectionnée pour aller en finale à Paris. Le challenge est en mars, et autant vous dire que j'ai hâte d'y participer !
Concernant l'évaluation, c'est du contrôle continu et quelques partiels en fin de semestre. Il y a beaucoup de présentations orales. J'avais un peu peur au début, moi qui reste assez timide, et puis finalement ça m'a permis de progresser et d'être de plus en plus à l'aise à l'oral.
Autre bon point de cette formation : les stages. Il y a un premier stage "d'observation" de deux semaines en première année, et un stage d'application de dix semaines en seconde (je suis d'ailleurs toujours à la recherche d'un stage, alors si vous avez besoin, n'hésitez pas !).
Les admissions se font uniquement sur dossier, sachant qu'il faut avoir aux alentours de 12,5/13 de moyenne pour avoir une chance d'être admis.
Je ne regrette absolument pas d'avoir choisi cette formation. La diversité de ses enseignements nous offre un large panorama de ce qu'est la communication.
Et après ?
Je compte continuer et faire une L3 générale, toujours en communication. Je ne sais pas trop où encore... Soit à l'étranger en Belgique en Erasmus si j'ai la chance d'être prise, soit à Toulouse, ou ailleurs. Même si le DUT offre la possibilité de s'insérer tout de suite après dans le monde professionnel, je souhaite tout de même continuer mes études.
Je pense vous avoir dit l'essentiel, mais si jamais vous avez des questions, encore une fois, n'hésitez pas. J'espère vous avoir donné envie de suivre cette formation ou en tout cas de vous l'avoir fait découvrir. N'hésitez pas à me dire quelles sont vos études supérieures, ou votre parcours !
J'ai donc passé en Terminale le concours de l'ISCOM. Sur une après-midi, vous avez différentes épreuves écrites que vous pouvez faire dans l'ordre que vous voulez, et un entretien individuel. Deux semaines après, j'avais ma réponse : j'étais prise et je devais envoyer le premier chèque pour les frais d'inscriptions et de scolarité. Je ne dénigre en aucun cas les écoles privées puisque ces deux écoles dont je parle en particulier sont de très bonnes écoles mais je dois dire que le système de recrutement m'a un peu refroidi. Sur une période de quelques mois, il y a des dates de concours pratiquement chaque semaine et ce qui me gêne un peu c'est qu'il n'y a pas de sélection finale à la fin de tous ces concours mais une sélection au fur-et-à-mesure. Qu'importe, j'étais contente d'être prise, ça y'est, je savais enfin ce que je faisais l'année d'après.
Au cas-où, j'avais quand même mis le DUT Information-Communication de Bordeaux et de Toulouse dans mes voeux sur PostBac. L'admission pour le DUT de Bordeaux se fait sur dossier et concours. Sélectionnée pour passer le concours, je me suis rendue à Bordeaux, sans préparation ni rien. L'écrit s'est très bien passée, en revanche l'oral... C'était une horreur ! Et pas seulement pour moi, mais aussi pour toutes les personnes que je connais et qui l'ont passé aussi. Donc si jamais vous souhaitez faire le DUT de Bordeaux, préparez-vous bien et blindez-vous pour l'oral ! Bref, je suis sortie de là en pleurant toutes les larmes de mon corps, sachant très bien que je ne serais pas prise mais comme pour moi j'allais à l'ISCOM, au final je m'en fichais pas mal.
Juin arrive, fin du bac que j'obtiens avec mention bien, l'été, les vacances... Et puis les voeux de PostBac. Comme prévu, je ne suis pas retenue pour le DUT de Bordeaux mais je suis admise à celui de Toulouse. Cool, mais moi je vais à l'ISCOM en septembre ! Finalement, après réflexion, je me suis dit "pourquoi payer 5000 € une école si je ne sais pas si la communication va me plaire, si c'est fait pour moi, et si et si...?". J'ai donc lâché l'ISCOM et j'ai accepté le DUT Information-Communication de Toulouse en me disant on verra bien, de toute façon ça ne me coûte rien (littéralement).
La formation
Bon déjà sans le savoir, sur PostBac j'avais postulé pour le DUT Infocom option Communication des organisations. Il existe également deux autres options : information numérique (lié au digital, recherches d'informations, etc.) et patrimoine (communication d'un point de vue culturel, valorisation du patrimoine). L'option Communication des organisations est celle qui aborde la communication de façon globale. Donc ça tombait bien puisque c'est ce qui m'intéresse le plus.
Tout d'abord je vais parler un peu des matières qui sont très diverses et qui font, selon moi, la force de ce DUT. Il y a des matières qui abordent les sciences humaines et sociales (théorie de l'infocom, sociologie, analyse de discours, sémiologie de l'image), l'expression (écrite/orale), la création (PAO, web design, audiovisuel, photo), les langues, et tout ce qui touche à la communication (relations presse, communication de crise, événementiel, mécénat, plan média, communication politique, etc.). Cette formation permet vraiment de balayer tout le monde de la communication ce qui nous permet de savoir ce que l'on préfère le plus ou de se spécialiser dans un domaine particulier par exemple.
J'apprécie qu'il y ait des cours à la fois théoriques et pratiques. On travaille souvent sur des cas concrets, sur des vraies demandes. En deuxième année, à partir d'octobre jusqu'en mars, nous travaillons en équipe sur un projet tuteuré. Mon équipe et moi avons en charge la communication d'une chorale d'enfants à Toulouse. Pour communiquer sur leurs concerts, on effectue des relations presse, du community management, un événement, etc. C'est du concret donc c'est super intéressant et enrichissant.
En deuxième année, il y a également le challenge national de la pub. Tous les DUT info-com de France participent et doivent répondre à une réelle demande d'un commanditaire. Pendant toute une semaine on travaille sur cette demande. Ensuite, dans chaque DUT une équipe est sélectionnée pour aller en finale à Paris. Le challenge est en mars, et autant vous dire que j'ai hâte d'y participer !
Concernant l'évaluation, c'est du contrôle continu et quelques partiels en fin de semestre. Il y a beaucoup de présentations orales. J'avais un peu peur au début, moi qui reste assez timide, et puis finalement ça m'a permis de progresser et d'être de plus en plus à l'aise à l'oral.
Autre bon point de cette formation : les stages. Il y a un premier stage "d'observation" de deux semaines en première année, et un stage d'application de dix semaines en seconde (je suis d'ailleurs toujours à la recherche d'un stage, alors si vous avez besoin, n'hésitez pas !).
Les admissions se font uniquement sur dossier, sachant qu'il faut avoir aux alentours de 12,5/13 de moyenne pour avoir une chance d'être admis.
Je ne regrette absolument pas d'avoir choisi cette formation. La diversité de ses enseignements nous offre un large panorama de ce qu'est la communication.
Et après ?
Je compte continuer et faire une L3 générale, toujours en communication. Je ne sais pas trop où encore... Soit à l'étranger en Belgique en Erasmus si j'ai la chance d'être prise, soit à Toulouse, ou ailleurs. Même si le DUT offre la possibilité de s'insérer tout de suite après dans le monde professionnel, je souhaite tout de même continuer mes études.
Je pense vous avoir dit l'essentiel, mais si jamais vous avez des questions, encore une fois, n'hésitez pas. J'espère vous avoir donné envie de suivre cette formation ou en tout cas de vous l'avoir fait découvrir. N'hésitez pas à me dire quelles sont vos études supérieures, ou votre parcours !
Bonne semaine !
Bisous, bisous.
C.
3 commentaires:
Coucou!
Beau résumé de tes études, les écoles en communication ont l'air fort variées chez vous en France! Je vois que tu veux faire un Erasmus en Belgique et je suis curieuse, qu'est-ce qui te fait envie chez nous ? :P En tout cas si ça se concrétise, je serais ravie de te donner quelques bons plans, trucs et astuces pour survivre dans notre petit pays ;)
Des bisous
Romane
Tu vas étudier où en Belgique si ce n'est pas indiscret ? :) (tu peux répondre sur le blog et je veux bien ne pas publier le com si tu ne préfères pas !)
Alors de manière globale je te conseille d'aller évidemment visiter Bruxelles le centre est magnifique, il y a vraiment plein de petits coins sympas avec des parcs, des bars, des choses à voir et de la bonne bouffe ! Shopping : Rue neuve à Bruxelles, média cité à Liège, Maasmechelen Village.
Bruges vaut aussi le détour !! Magnifique absolument !
Puis si tu as plus de temps, Leuven, Gand, Namur / Dinant, Liège, Durbuy,...
Un plus énorme en Belgique c'est le réseau de trains (et de métros à Bruxelles). Super faciles et très rapides (sans compter les retards 😛), comme la Belgique est petite tu es partout en peu de temps ! ;)
Les belges sont généralement assez ouverts, et très fêtards (par contre faut pas parler de politique hahaha, j'exagère mais c'est le sujet parfois sensible ;)) ! N'hésite pas en tout cas à te laisser entrainer dans quelques sorties, franchement c'est notre spécialité de savoir nous amuser 😉 je sais que c'est parfois différent qu'en France mais c'est toujours ultra fun !
A propos de notre dialecte bien spécifique... Il y a quelques expressions de jeunes qu'on utilise à tout bout de champ, que tu apprendras vite en étant à l'unif avec d'autres gens. Il y a aussi les traditionnels "tantôt", "essuie", et j'en passe, suivis du "quoi" : non ça n'est pas un mythe, mais ce n'est jamais aussi fort que dans les films, sauf dans la région de Liège du pays profond pour certains :P
Concernant la bouffe teste un peu tout, y a des tas de trucs : la biere (hehe), gaufres et crêpes, du bon chocolat, un moule frites dans un bon resto, des vol au vent, carbonades flamandes... Tout est très gourmand comme bouffe !
Je ne sais pas si tu veux des conseils portant sur des sujets plus précis en tout cas n'hésite pas !
Des bisous
Romane
PS : très bons plans les voyages, en train tout est si easy !! :) Tu peux trouver des petits trucs pas chers pour aller à Amsterdam, en Allemagne et tout ça :)
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